Le Neverland à Elvis

17 septembre 2009

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Memphis, ville morte. Même si elle a pris le temps de mourir. Non pas qu’elle ait toujours eu une bonne réputation. Mais voilà. The economy and all. Il n’y a pas grand chose d’ouvert. Les gens n’ont plus vraiment de quoi, de toutes façons. Nous échouons dans un motel jaune du centre ville. Une grosse dépense. Avec piscine. Pas de quoi s’éterniser.
De l’âme blues rock de Memphis, de celle du temps de l’assassinat de Martin Luther King, il ne reste pas grand chose. Beale Street. Quelques yards de bars, de T-shirt shops et de magasins de souvenirs. Bouclée par la police.

Quelques miles plus loin, la ville célèbre sa vedette. Elvis est enterré à Graceland, sa dernière maison. Sa tombe est au fond du jardin, sous les roses et les poèmes. Sanctuaire pour touristes. Ils sont nombreux. Ils sont gros. Ils ont des appareils photos. Ils sont un spectacle. Pas besoin d’avoir d’affinités avec le King.

A l’intérieur, on peut toujours se laisser brancher par le mobilier nec plus ultra des années 60-70. S’imaginer dans un costume blanc, ou à paillettes, grand col ouvert. Faisant du cheval avec Lisa Marie, jouant de la gratte dans les studios. Pour Elvis, dit-on, tout est allé un peu trop vite. Mort à 42 ans d’une crise cardiaque pour devenir, 30 and plus tard, une antiquité. Et Graceland, c’est juste une putain de baraque. Qu’aurait valu un couchsurf. Too bad.

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2 Réponses to “Le Neverland à Elvis”

  1. Stephane said

    Ca donne quand meme envie d’y aller, prendre des cliches des gros avec appareils photo.
    J’adore celle du monsieur qui ecoute Elvis dans les oreilles tout en pianotant sur son portable.
    Il attend un apL du King ou il fait le plein de fonds d’ecran ?

  2. Laura said

    Graceland!
    I think i’m going to pee myself with excitement.
    You know, Elvis is so not dead.

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